Synthèse du Comité Général de l’UCR-CGT

16 mars 2021

Pascale Terrat

Face à une situation sanitaire inédite : des dispositions inédites, mais statutairement nécessaires !
Les conditions pour se réunir en présentiel n’étant pas réunies, les travaux du comité général
se sont déroulés en visioconférences. Afin de favoriser la démocratie et le plus grand nombre
d’interventions, l’organisation des débats s’est réalisée en plusieurs groupes. 142 camarades
issus de 16 UFR et 65 USR incluant les 26 camarades de la future commission exécutive ont
participé à cette séance.

L’introduction sur l’actualité de Bernard Guidou lue par les pilotes des 4 groupes a rythmé le
débat. La participation très active des camarades s’est exprimée dans la sérénité dans 101
interventions. D’où la richesse des débats.

Quelques organisations auraient souhaité ne pas attendre 2023 pour organiser le 12ème
congrès de l’UCR-CGT. Bien évidemment, nous aurions tous préféré qu’il en soit autrement,
mais force est de constater que la situation sanitaire ne nous le permet pas. La majorité des
camarades confrontés à la même problématique dans leurs organisations ont considéré que
la direction de l’UCR-CGT a adopté la meilleure solution en décalant cette échéance.

Dans leurs expressions, les camarades ont abordé divers thèmes : difficultés pour les retraités
à se faire vacciner, délabrement de notre système de santé, démantèlement des services
publics, financement de la protection sociale, le 100% Sécu, pouvoir d’achat, explosion de la
pauvreté, menaces sur les pensions de réversion, solidarité intergénérationnelle, annulation
de la dette, droitisation de la société, lutte contre les idées du FN. Enfin, la question de notre
qualité de vie syndicale a fait l’objet de beaucoup d’interventions. La feuille de route portant nos revendications sera enrichie des remarques des camarades par l’espace revendicatif et validée par la commission exécutive d’avril.

La préparation de la mobilisation du 31 mars a tenu une large place dans le débat. En cette
période où les retraités sont montrés du doigt, il est important de se mobiliser, ouvrir des
perspectives et faire vivre nos revendications. Les rencontres unitaires sont engagées en
territoire. Malgré les difficultés, la combativité et la volonté de faire sont bien présentes. Des
initiatives multiples, variées et en nombre sont programmées dans les départements :
distribution de tracts sur les marchés, manifestations, rassemblements, déambulations, prise
de parole, poursuite de la signature de la carte pétition des 100 € tout de suite décidée au comité général de septembre 2020, dépôt de motions et demande d’audience en préfecture,
conférence de presse devant les centres de vaccination et ARS.

Il est à signaler une meilleure prise en compte de notre participation dans les CDCA comme
lieu où nous pouvons porter nos revendications. Un autre tract UCR-CGT sera mis à disposition
des organisations rapidement.

Pour recenser et faire partager les initiatives avec les lieux et les horaires de ralliement, la
carte de France du site de l’UCR-CGT sera réactivée avant et après le 31 mars pour faire
connaître la réussite des initiatives.

Le compte-rendu de l’intersyndicale nationale du 3 mars a suscité de nombreuses réactions.
Le travail fourni en territoire et dans les professions par la CGT est considérable. Nous devons
reprendre notre place et notre rôle moteur au sein de l’intersyndicale. Il n’y aura pas de tract
unitaire pour le 31 mars, mais un communiqué de presse commun rédigé par l’UCR-CGT.
Les camarades retraités s’impliquent largement dans les élections dans les TPE en collant les
affiches et distribuant dans les boîtes aux lettres. Une de leur préoccupation est que la CGT
regagne sa première place au niveau national. Vie syndicale : De nombreux camarades ont souligné la difficulté à réunir les sections, mais des efforts sont faits pour organiser les rencontres statutaires sous différentes formes : réunions téléphonées, en visioconférences ou physiquement en utilisant des salles à capacité d’accueil suffisante pour respecter la distanciation. Ceci étant, pour gagner notre renforcement et les retards de règlement le travail est engagé par les UFR et USR pour
rencontrer les sections. La difficulté demeure pour contacter les syndiqués isolés qui
apparaissent dans Cogétise dans de petites sections.

La préoccupation de la continuité syndicale est ressentie fortement comme besoin essentiel
pour notre organisation, d’autant que trop de retraités restent syndiqués chez les actifs.
Concernant la continuité, un camarade a dit, « c’est bien de l’écrire, c’est mieux de le faire ».
Aussi, pour garder les nôtres, nous avons besoin de construire collectivement des plans de
travail précis avec les UD, UL et Fédérations. La nécessité de s’adresser aux retraités qui n’ont
jamais été organisés est également importante pour conquérir les déserts syndicaux et relever
le défi d’implanter la CGT partout. Pour aller dans ce sens, nous avons besoin de nous exprimer
davantage à tous les niveaux de notre organisation sur la spécificité du syndicalisme retraité. La nouvelle direction composée 56 membres dont 5 pour la commission de contrôle financier de l’UCR-CGT a été élue à 93 %.

La commission exécutive a élu en son sein les 11 membres du Bureau : Marc BASTIDE - Secrétaire Général, Bernard GUIDOU - Secrétaire Général adjoint, Monique MOUHAT -
Trésorière, Marie-Paule POUSSIER - Administratrice, Cathy TRAN PHUNG CAU, Mireille PAUME, Brigitte YVRAY, Hubert SCHWIND, Alain LAPORTE, Jocelyne BOYER, Michel
DENIEAULT.

Marc Bastide a conclu cette journée de travail en restant à l’offensive en proposant le
lancement d’une consultation nationale sur le thème « que me faut-il pour vivre ? De quoi ai-je besoin ? Pour l’augmentation des pensions et retraites pérenne tout au long de notre vie
de retraités.

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