Laurence Fredet, rédactrice en chef de TOPO, fait partie de l’équipe de la Revue Dessinée, trimestriel vendu à 20 000 exemplaires essentiellement par abonnements. On peut aussi la trouver ou la commander dans toutes les librairies. Comme pour la Revue Dessinée dont elle est le petit « bébé », le principe du bimestriel (comme Vie nouvelle) TOPO est de permettre à des journalistes et dessinateurs de réaliser des enquêtes pédagogiques permettant aux jeunes de 13 à 20 ans (voire plus et sans limite d’âge) de mieux comprendre l’état du monde, son mouvement, ses problématiques et le fonctionnement de ses institutions.

Donner les clefs de la réflexion

L’équipe rédactionnelle de TOPO qui a pignon sur rue près de la Bastille à Paris affirme son indépendance dans un esprit progressiste et ouvert à toutes les sensibilités démocratiques et humanistes. Pour Laurence, « plus un état d’esprit qu’une ligne éditoriale figée, la revue a pour but de motiver sa cible, la jeunesse, sans discrimination et sans a priori. »

Les principes techniques qui prévalent à TOPO ne sont pas stéréotypés. Chaque dessinateur est libre de travailler comme il veut, à la main comme sur ordinateur. Ce n’est pas l’outil qui compte au départ mais la capacité, à chaque enquête, de livrer 26 planches d’un scénario qui puisse accrocher le lecteur et lui donner des clés pour sa propre réflexion.

Apprendre à penser par soi-même

Pour Laurence et son équipe, « il faut partir des propres motivations de la jeunesse, de ses repères actuels pour lui faire découvrir ce qui lui est communément caché derrière le brouillard du matraquage médiatique, de la publicité et des ravages de la théorie du complot. Cette formule de 144 pages permet le temps du recul et de la réflexion. Si elle s’inspire du réel, elle n’en est pas prisonnière. Elle doit aider les jeunes à penser par eux-mêmes. »

Au sommaire

Dans son numéro 1, TOPO va décrypter les élections américaines, expliquer les raisons pour lesquelles Obama n’arrive pas à désarmer le citoyen ordinaire, avec les drames sanglants qui explosent ici et là. La revue va aussi passer You Tube à la moulinette et proposer une chronique cinématographique originale. Le film Indépendance Day 2 sera aussi déshabillé. Une chronique artistique revisitera la Joconde avec le dessinateur Frédéric Peeters. La dette publique sera aussi mise sur la table de l’opération vérité.

Qu’on se le dise, TOPO a du pain sur la planche. Ne manquez pas de suivre cette belle aventure au service de la liberté de penser et de s’exprimer.

Yvon Huet

Abonnement, 75 € pour 6 numéros
Pour en savoir plus le site de la revue