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Promouvoir une agriculture climato-intelligente

Les enjeux climatiques sont à l’ordre du jour de la Conférence de Paris-climat 2015 (voir Vie nouvelle n°186). Nous abordons ici plus particulièrement la question alimentaire pour les prochaines décennies. Des perspectives existent.

 

En 2050, il y aura 9 milliards de bouches à nourrir. Dans le même temps, la température moyenne du globe aura augmenté de 2°C, voire davantage, par rapport au début de l’ère industrielle. Cela se traduira par plus de sécheresses, d’intempéries et d’inondations, occasionnant des pertes de récoltes. 65% de la population mondiale habitera en ville contre 53% aujourd’hui. Beaucoup de denrées seront donc transportées sur de plus longues distances avec un bilan carbone négatif.

"Je n'ai fait que remettre au goût du jour des bonnes pratiques agronomiques". Mickaël Poillion


La France devrait conserver les moyens de nourrir sa population dans les prochaines décennies. Mais notre agriculture devra être climato-intelligente pour s’adapter aux conséquences du réchauffement, à la cherté croissante de l’énergie et des engrais. La fertilisation des sols ne pourra plus être assurée par les seuls engrais chimique dans nos régions de grandes cultures ou l’élevage a disparu. Le témoignage de Mickaël Poillion (ci-dessus) nous montre qu’il est possible d’avoir une agriculture inventive, fondée sur l’observation, autonome et économe en intrants chimiques.

Une agriculture diversifiée et adaptée

Une ferme céréalière de 200 hectares, conduite aujourd’hui par une seule personne, peut demain faire travailler une dizaine d’associés et de salariés si elle produit aussi de la volaille de chair nourrie des graines de la ferme. Elle peut cultiver quelques hectares de légumes livrables sur les marchés de gros ou de détail, planter des pommiers et des poiriers dans une région comme l’Ile-de-France où 0,5% de la superficie agricole est consacrée aux fruits et légumes dans un bassin de 12 millions de consommateurs.

Produire plus et mieux tout en freinant le réchauffement climatique implique aussi que l’on développe l’agroforesterie en France d’ici 2050. On plante des rangées d’arbres dans une parcelle cultivée ou pâturée. Ces rangées distantes d’une trentaine de mètres à raison d’une cinquantaine de pieds par hectare permettent d’aller puiser des nutriments dans la roche mère et de les restituer à la couche superficielle du sol. Si on plante de l’olivier dans le sud de la France, du châtaignier sur les terres pauvres et acides, du noyer dans la plupart de nos régions, on augmente la quantité de nourriture produite sur chaque parcelle et on augmente aussi la quantité de carbone séquestrée par la végétation. C’est tout cela l’agriculture climato-intelligente.

Gérard Le Puill
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