Mardi 24 novembre, huit organisations de retraités : UCR-FO, UCR-CGT, UNAR-CFTC, UNIR-CFE-CGC, FSU-Retraités, UNIRS-Solidaires, Ensemble et Solidaires, UNRPA et LSR, appellent les retraité(e)s à manifester pour l’amélioration de leur pouvoir d’achat. Arguments.
A écouter les représentants du gouvernement, ceux du patronat et les « experts » patentés régulièrement invités sur les plateaux de télévision, les retraité(e)s n’ont pas de raisons de se plaindre. Leur pouvoir d’achat se maintient, ils bénéficient des revenus d’un patrimoine conséquent et sont pour l’essentiel d’entre eux propriétaires de leur logement. La réalité est bien différente pour peu que l’on ne se contente pas des moyennes arbitraires entre les plus aisés des retraités et les plus modestes.
Rappelons que depuis avril 2013 les pensions de retraites sont bloquées et que la révalorisation appliquée au 1er octobre 2015 a été vécue comme une provocation : 0,1 % ! Après deux ans et demi de blocage.
La situation de la très grande majorité des retraité(e)s s’est fortement dégradée au fil des réformes et des blocages des pensions. Au point que le nombre de celles et ceux qui vivent sous le seuil de pauvreté a augmenté ces dernières années.
Dans un argumentaire détaillé, les huit organisations signataires de l’Appel à la journée d’action du 24 novembre, rétablisse la vérité sur l’évolution du pouvoir d’achat des retraité(e)s depuis les premières réformes de 1993.
Voir l'argumentaire des huit organisations
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